Le logement est le grand absent du débat public ces dernières années. Premier poste de dépenses des ménages, il est l’élément essentiel à l’exercice d’une activité ou à la construction d’une vie familiale.
Il y aurait près de 3 millions de logements vacants sur notre territoire, soit 8,2% du parc immobilier national (une progression de 0,4 point en 30 ans). Dans le même temps, la Fondation Abbé Pierre nous apprend que plus de 900.000 personnes sont privées de logement personnel et 4 millions souffrent de mal logement.
Ces dernières années, les principaux éléments du débat public liés au logement ont concerné son aspect environnemental et non son bon accès pour tous. Le bâtiment, responsable de 25% des émissions nationales de gaz à effets de serre, constitue l’un des principaux leviers pour réussir la transition écologique.
Dans cette note, nous verrons dans un premier temps que l’accélération des mesures a un impact sur la construction de nouveaux biens, tout en allant à rebours des volontés des ménages en la matière. A travers l’exemple concret du ZAN, nous montrerons dans un deuxième temps que la mise en place quasi-impérative de ces mesures, sans concertation, est néfaste pour le logement. Enfin, nous proposerons dans un troisième temps des mesures au service de la transition écologique et de l’accompagnement du secteur.
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