La santé au travail est un enjeu croissant, notamment pour les femmes confrontées à des douleurs menstruelles ou gynécologiques. En France, bien que certaines entreprises offrent un congé menstruel, aucune législation nationale n’encadre cette pratique. Avec 2/3 des salariées touchées par ces douleurs, l’absentéisme et la baisse de productivité sont préoccupants. Face à ces défis, des propositions législatives suggèrent un congé de 13 jours annuels pour les femmes souffrant de dysménorrhée, accompagné d’un meilleur accès au télétravail. La mise en œuvre de ces mesures doit se faire progressivement, tout en évitant des discriminations sur le marché du travail.