Artistes et anonymes : unis contre la douleur chronique !
La douleur chronique n’est pas une fatalité et ne doit pas être génératrice de honte et d’isolement. Des artistes profitent de leur célébrité pour sensibiliser le grand public et lui faire connaître des thérapies moins connues. Jerry Lewis a été un des premiers à parler de sa douleur et des bienfaits physiques et sociaux de la neuromodulation. Retour sur une carrière hors du commun.
Jerry Lewis, une renaissance neuro stimulée
Sur scène aux côté de ses parents dès l’âge de 5 ans, Jerry Lewis a traversé un siècle d’humour, de télévision et de cinéma américain avec ses gags et cascades. En 1965, après un atterrissage compliqué sur un câble métallique, sa colonne vertébrale est touchée et la douleur chronique l’accable durablement.
Pendant 37 ans chaque pas est une souffrance pour l’acteur américain qui enchaîne les médecins et les thérapies antalgiques sans amélioration. Il concède même à l’époque : “Le désespoir accompagne la douleur chronique comme un partenaire. Je ne pensais pas pouvoir supporter une journée de plus”. Enfin, après des injections et une opération du dos, le Dr Shifini envisage la neuromodulation.
En avril 2002 il teste une électrode pendant quelques jours pour évaluer l’efficacité du dispositif, les résultats sont immédiats : « Je revivais. Je ne peux pas mieux l’exprimer. Chaque matin, je me lève en me disant : Dieu merci, je peux ouvrir les yeux sans douleur ». Une renaissance physique et sociale qui permettent à Jerry Lewis de refaire enfin des activités en famille et avec ses amis au quotidien, sans douleurs et sans antalgiques.
44% des patients douloureux chroniques déclarent souffrir d’isolement social*
La démocratisation de nouveaux traitements est primordiale pour faciliter la vie des douloureux chroniques, et sensibiliser à l’ampleur du problème est une première étape indispensable. Car avec le bon traitement c’est la vie des patients qui se métamorphose. Comme l’explique un patient dans une récente vidéo : “grâce à la neurostimulation je vais pouvoir être reclassé dans mon entreprise et reprendre une vie sociale”.