Le gouvernement veut poursuivre la réforme du droit du travail commencé il y a de nombreuses années et poursuivi à travers des réformes courageuses comme celles de 2017. Il reste des décisions à prendre pour continuer vers la démocratisation et la simplification du système de représentation du personnel comme la possibilité de présenter des listes non syndiquées au premier tour des élections professionnelles, pour la faculté en toutes hypothèses de conclure des accords collectifs avec les instances élues, attendue aussi bien par les employeurs que par les salariés, toujours plus séduits par les mécanismes de démocratie directe.
Une nouvelle étape de réforme pourrait et devrait même toucher le contrat de travail dans la perspective des nouvelles formes de travail, les nouvelles aspirations des jeunes, etc.. Comment trouver un équilibre entre plus de flexibilité et plus de sécurité ?
Nous avons eu le plaisir de recevoir Guillaume Bredon, avocat, Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force Ouvrière, lors d’un café Sapiens dédié à cette thématique.