La crise accélère l’utilisation et l’éclosion d’innovations. Or, les enjeux d’innovation interrogent directement l’organisation du travail, en exigeant une flexibilité pour accompagner les différentes phases de développement.
Ces enjeux méritent que soient définis les processus adéquats de fonctionnement, permettant une régulation optimale des fluctuations d’activité et l’augmentation des capacités et de l’amplitude de travail.
Ces enjeux apparaissent d’autant plus prégnants que la création d’entreprise fera partie des réponses à la crise et que l’innovation sera clef dans le cadre des nouveaux modèles économiques qui seront déployés par la relance, portés par les enjeux technologiques et environnementaux.
Si la gestion de la crise a révélé une tension sur nos capacités d’innovation, elles devront pleinement s’exprimer lors de la relance.
A ce titre d’ailleurs, le constat de la fuite de nos « innovateurs », notamment dans le domaine de la santé, pour innover avec succès à l’étranger, exhorte à ce que, au-delà de la seule question des investissements, soit créé un écosystème favorable à l’éclosion et au développement de ces activités innovantes.
Enfin, un récent rapport du cabinet McKinsey est venu dire que la crise sanitaire avait mis en lumière l’obsolescence et les dysfonctionnements organisationnels pour faire face aux défis actuels. Parmi les pistes dessinées pour aider les organisations à se transformer en profondeur pour préparer l’avenir, la vitesse, la flexibilité et l’adaptation constante sont identifiées comme constituant les champs d’actions prioritaires.
Ce sont précisément ces champs que nous proposons d’investir au soutien de l’innovation.