La Commission d’Enquête, formée en 2022, a évalué les politiques publiques énergétiques françaises des trente dernières années, révélant des décisions et errements critiquables dans le contexte énergétique, marqués par une négligence des avertissements sur le nucléaire et une influence défavorable de l’UE. L’échec à moderniser le parc nucléaire, conjugué à l’opposition croissante au nucléaire et l’impact de l’Accord de Paris, a mené à une absence de vision énergétique.
Des efforts récents visent à rectifier le cap, notamment par la révision des règles du marché européen de l’électricité et l’adoption du nucléaire dans la taxonomie verte de l’UE.
Les recommandations de la commission incluent la souveraineté énergétique, une réindustrialisation intégrée, la distinction entre sobriété et efficacité énergétique, et un appui aux énergies renouvelables thermiques et nucléaires, tout en soulignant la nécessité d’un déploiement accéléré des ENR malgré les obstacles.