Test : êtes vous « Bisounours numérique ? »

Voici quelques exemples que je laisse par ce papier flotter à la dérive dans l’univers numérisé. Rassurez-vous, ce ne sera pas un questionnaire typique de certains magazines et non, il n’y aura pas de classement du genre : « vous avez une majorité de carrés… vous êtes plutôt… vous avez une majorité de triangles… vous êtes plutôt… »

Mais pour parler de tests : si vous pensez que les tests d’identification de sécurité de type « test de Turing » sur internet sont juste là pour cliquer des cases ressemblant à des panneaux ou autres, il faut que je vous dise : la deuxième idée est de construire des bases de données de reconnaissance d’image. L’avantage pour l’apprentissage de la machine, c’est que nous vérifions tout ça. Nous cliquons les bonnes images, nous faisons le job, quoi…

Mais voyons autre chose : avez-vous tenté d’enlever une batterie de Smartphone aujourd’hui ? Si vous pensez que c’est pour un plus beau design qu’elles sont intégrées, je vous invite à vous renseigner sur le hacking des téléphones grâce à l’énergie résiduelle, même lorsqu’ils sont éteints. C’est vrai que pour éteindre un iPhone aujourd’hui, il faudrait se balader avec un tournevis pentalobe (spécifique !) et passer vingt minutes les mains dans le cambouis numérique. Allumés, c’est pire puisqu’on le sait on active (ou non (?), mais ça…) une géolocalisation.

Vous pourriez laisser cette tâche de démontage à un robot, mais vous pensez que ce n’est pas demain la veille qu’ils débarqueront en Europe, vu les coûts de transport depuis la Chine ou les US … Comment vous dire ? D’abord, des robots doués d’I.A. sont déjà présents sur le territoire, notamment dans le secteur de la santé. Ensuite, rassurez-vous, les industriels préparent des robots construits sur un modèle imprimable. C’est-à-dire que le bras du robot pourra être imprimé en 3D. Le bras complet, hein, avec ses câbles, ses différents éléments. Il suffira d’envoyer le plan numérique par Internet et d’imprimer sur place : fini le problème du coût de transport.

Vais-je vous parler aussi de l’offre gratuite de Microsoft pour installer Windows 10 ? Si vous l’avez fait, je vous invite à aller dans les paramètres désactiver tous les mouchards, automatiquement installés. Le plus fou, c’est que le logiciel de capture de frappe clavier provient directement d’un produit utilisé dans le hacking ! On aurait quand même aimé être au courant.

Vous pourriez alors penser que l’État nous protège avec tous les services concernés, mais entre la fusion RG/DST pour former une DCRI qui semble avoir affaibli le renseignement intérieur, les liens étroits entre les GAFA/BATX/CIA/NSA/FBI, le retard des services de renseignement extérieur (DGSE) face à ceux de ces pays (NSA encore), notre retard tout aussi incroyable en termes d’intelligence économique malgré une « Affaire GemPlus », cas d’école qui aurait dû réveiller nos consciences…

Je vous invite juste à wiki-pédier par exemple Palantir Technologies, une discrète start-up créée en 2004 par Peter Thielet et dirigée par Alex Karp (« l’homme le plus informé de la planète, et qui aurait trouvé Ben-Laden ») et qui propose ses algorithmes à la triade NSA/CIA/FBI. Elle a bien dû signer quelques contrats puisqu’elle est valorisée aujourd’hui 15 milliards de dollars ! Ajoutons que le fonds d’investissement In-Q-Tel en est le principal actionnaire.

Et finissons par dire que les membres du conseil d’administration d’In-Q-Tel sont ou ont été en lien avec la CIA (Frank Carlucci, ancien DGA, G. Bush, etc…) Débarquant chez GemPlus, c’est aussi un ancien administrateur d’In-Q-Tel qui sera nommé à la tête de cette société dont les brevets seront sortis de France. Mais le pire dans tout ça, c’est que Palantir Technologies a aussi un contrat avec la DGSI en France !

Si vous pensez que la planète aura assez de lithium pour que nous ayons tous une Tesla un jour, ou que la mondialisation permettra de réguler et d’aplanir automatiquement les inégalités engendrées par l’homo numéricus, ou encore que votre corps n’ait jamais été en contact avec des nanotechnologies (qui existent dans nos chaussettes depuis quinze ans pour supprimer les odeurs), ou bien que l’augmentation du corps par un produit technologique ne vous concerne pas…

Finalement, je me dis que j’aurais dû commencer par des carrés et des triangles, ça aurait au moins été plus fun… Mais je vous repose la question : faites-vous partie des bisounours numériques ?

AUTEUR DE LA PUBLICATION

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