Vers une baisse inexorable de la production russe
En réponse à l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022, l’UE a imposé à la Russie de nombreuses sanctions dont certaines visent à interdire l’importation de certaines commodités énergétiques. Parmi ceux-ci figurent le charbon (depuis aout 2022), le pétrole brut (depuis décembre 2022) et les produits pétroliers raffinés (depuis février 2023). En revanche, les sanctions n’interdisent pas pour l’instant les importations de gaz (par gazoduc ou sous forme de Gaz Naturel Liquéfié). D’où la question cruciale : quel sera l’impact réel de ces mesures sur l’économie russe mais aussi sur l’approvisionnement européen et mondial ? L’embargo risque-t-il de provoquer une nouvelle flambée des prix avec toutes les conséquences économiques et sociétales que cela peut entraîner dans nos sociétés déjà fortement affectées par une inflation galopante ?