Le rôle économique et social des opticiens de santé en mobilité
La crise de la COVID a redonné à la santé sa place prépondérante dans le débat public, mettant l’emphase sur l’importance du soin et de la prévention. De nombreux pans auparavant négligés de notre système de santé retrouvent ainsi une importance à la hauteur de leurs enjeux.
Les soins optiques ne font pas exception. Souvent négligée dans les débats publics, la santé visuelle doit reprendre sa place dans notre matrice de prévention et de soins. Caractérisé par un fort taux de renoncement, ce secteur a été trop souvent vu par l’unique prisme tarifaire tant dans les offres commerciales des enseignes que dans la succession de tentatives de réformes. Les causes principales du renoncement ont été occultées, à savoir la faible disponibilité des spécialistes et la méconnaissance collective des Français en matière de prévention en santé visuelle.
La question des déserts médicaux ne concerne pas que les soins généralistes. Dans la liste des professions en pénurie, les ophtalmologistes figurent en bonne place. Or les données démographiques nous poussent à croire que la situation risque de s’aggraver.
C’est dans ce contexte, et pour ne pas nuire à la santé des Français qui risque de plus en plus de se dégrader avec le glissement démographique, qu’il est important de changer de logique. Dans cette étude, nous montrerons ainsi comment la mobilité des professionnels de santé peut améliorer la santé visuelle des Français en évaluant dans un premier temps les besoins de la population en la matière puis en mettant en évidence leur contribution dans la baisse du renoncement aux soins et les gains économiques associés dans un deuxième temps.
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